CONDUIRE UNE MOTONEIGE.
Il est important de s'assurer d'avoir en votre possession un
permis de conduire valide, un certificat d'immatriculation et une preuve
d'assurance responsabilité civile. Une vérification rapide pour s'assurer que votre
casque est bien attaché est aussi une bonne idée. Avant de prendre place sur la
motoneige, un tour rapide de celle-ci pour vérifier qu'il n'y a pas de fuites ou de
bris est aussi recommandé.
Il est ensuite temps de se réaliser et de vérifier le fonctionnement des
commandes. Débutons avec la manette des gaz, située sur le côté droit du
guidon. Celle-ci doit bouger librement et revenir à la position fermée lorsque
vous la relâchez. Nous passons ensuite au frein, le levier situé sur le côté gauche
du guidon. Le levier est-il fermé ? Revient-il à sa place lorsque vous le relâchez ? Il
est ensuite souhaitable de vérifier le mouvement du bouton d'arrêt d'urgence,
situé sur le côté droit du guidon, à la gauche immédiate de la manette des gaz. Si
Celui-ci bouge librement, nous pouvons procéder à un essai de son
fonctionnement en allumant le moteur. Ce dernier doit couper immédiatement
lorsque le bouton est enfoncé. Il est ensuite préférable de remplacer le moteur
et vérifier le fonctionnement du phare et du feu arrière. Vérifier les niveaux
d'essence et d'huile, de sorte à éviter des ennuis plus tard. S'il s'agit de votre
premier tour de motoneige, peut-être demander à un motoneigiste d'expérience
de vous prêter assistance avec ces tâches importantes.
Conseil pratique
Vous pouvez améliorer l'agrément et la sécurité de vos sorties en prenant
quelques minutes pour régler les commandes de votre motoneige (le guidon, la
manette d'accélération et le levier de frein). De façon générale, elles devraient
être placés dans une position naturelle, c'est-à-dire de façon à être accessible
lorsque les bras et les mains sont tendus.
Et voilà, le moment de vérité est enfin arrivé ! Bien assis sur le banc, avec les pieds
ajustés dans les étriers, le(s) rétroviseurs bien ajusté(s), il est temps d'initier
la randonnée. Comme nous l'avons mentionné précédemment, les motoneiges
ont des embrayages variables et automatiques. Vous n'avez donc qu'à serrer la
manette des gaz légèrement, de sorte à ce que la vitesse du moteur augmente et
que les poulies engagent la courroie.
Conseil pratique
Un petit truc pour faciliter les démarrages est de serrer et relâcher subtilement
mais rapidement la manette des gaz, a choisi qui fera augmenter la vitesse du
moteur en douceur. Au moment même où vous ressentez que la motoneige
commencer à se déplacer, continuer à serrer légèrement la manette des gaz et
vous démarrez tout doucement.
Une fois parti, il est important de ne pas serrer les poignées trop éprouvées. Fr
plus de vous fatiguer de façon prématurée, cela a empêché la motoneige de
pouvoir naviguer sur le terrain de façon naturelle. Alors que de façon simpliste,
les changements de direction s'effectuent en tirant et poussant simultanément
sur les poignées, un déplacement du poids du pilote rend la conduite plus fluide
et stable et, à vrai dire, interactif et agréable.
Le moment arrivera où vous devrez ralentir ou arrêter. En plus de relâcher la
manette des gaz, vous pouvez serrer doucement le levier de frein. Une
application progressive du frein est conseillée, ceci pour éviter de bloquer la
chenille et éventuellement déstabiliser la motoneige. Aussi, il est important de
savoir que le frein d'une motoneige ne fonctionne généralement pas avec la
constance et l'efficacité d'un frein d'auto, par exemple.
Il faut être vigilant et toujours adapter sa conduite aux conditions prévalentes. La
motoneige est une activité hors route et les imprévus font donc inévitablement
partie du défi. Comme le dit le vieux dicton, « mieux vaut prévenir que guérir ».
Enfin, comme nous savons, la motoneige peut se pratiquer de différentes façons,
soit, dans des conditions et des milieux variés :
En sentier Avant de quitter, il est important de s'assurer de détenir un droit d'accès. Alors
que les conditions en sentier sont plutôt constantes, il est tout de même possible
de rencontrer des situations et des conditions qui résistent plus de vigilance
et/ou de nouvelles aptitudes de pilotage. Il faut donc toujours se laisser une
marge de manœuvre pour réagir aux imprévus. Il faut aussi s'adapter aux
caractéristiques de sa motoneige, chacune ayant ses particularités.
La patience est votre meilleure amie.
En sentier avec passager L'ajout d'un passager (ou de bagages lourds) a un impact sur la conduite d'une
motoneige. Il est proposé de faire des tests avant de prendre le sentier. il est
parfois nécessaire d'apporter des changements aux réglages de la suspension
arrière pour compenser le surcroît de poids. Il faut se rappeler, aussi, que le poids
supplémentaire affecte également d'autres aspects, notamment en
l'agilité et la stabilité dans les virages, en plus d'augmenter la distance de
freinage.
En hors-piste La conduite hors-piste a très peu de points en commun avec celle en sentier, la
interaction différente entre la motoneige et le terrain transformant la pratique.
La position de conduite dominante est debout plutôt qu'assise, les déplacements
du pilote sont la norme (et même nécessaire), les changements de direction se
font par contrebraquage (soit en tournant le guidon dans le sens inverse d'où on
veut aller) et enfin l'utilisation du gaz joue un rôle crucial dans la conduite. La
La patience est de mise mais la récompense en vaut l'effort.